Dès sa naissance en 2016, la promesse d’Yposkesi a toujours été de supporter les industries pharmaceutiques dans leur but d’apporter des traitements aux malades, souffrant souvent de pathologies rares pour lesquelles aucune ou peu de réponses étaient offertes. Cette ambition s’aligne sur l’engagement de l’AFM-Téléthon, dont la société est issue, une association caritative fondée en 1958 en France, par et pour les patients et familles de patients atteints de maladies rares. Le fonds Sociétés de projets industriels (SPI) de Bpifrance a également participé à l’investissement nécessaire au lancement du sous-traitant biopharmaceutique.
Leader en France sur son secteur, Yposkesi développe, pour le compte de biotechs ou de laboratoires pharmaceutiques, des lots dits cliniques de vecteurs viraux, qui seront utilisés pour les essais sur l’homme. La société est implantée à Corbeil-Essonnes, près de Paris, au sein de Genopole, un biocluster français de premier plan pour les biotechnologies et la recherche en génomique et en génétique.
Elle compte aujourd’hui 200 salariés pour un chiffre d’affaires de 18,2 millions d’euros en 2020. Un second bâtiment de bioproduction, en cours de construction, sera opérationnel dès fin 2023. A terme, près de 300 experts évolueront sur le site de 10 000m2. Yposkesi est détenu depuis 2021 à 70% par le groupe sud-coréen SK Inc.
“Les thérapies géniques que nos clients développent sont essentielles, elles visent souvent des pathologies pour lesquelles aucun traitement n’est actuellement disponible. Yposkesi aide à développer ces traitements pour que les patients aient accès à des thérapies innovantes. Nous jouons un rôle modeste mais capital dans ce processus”, Patrick Lansky, Vice-président ventes et marketing aux Etats-Unis.
Bien que totalement indépendant de Généthon, Yposkesi continue de collaborer avec le laboratoire sur plusieurs programmes d’innovations et manufacture certains produits pour lui.
Les premiers lots thérapeutiques développés à Yposkesi sont encore en phase de développement. “Les progrès et l’avancement sont solides”, affirme Patrick Lansky. Ils ciblent des maladies du muscle, du sang, du système immunitaire, notamment en oncologie, en ophtalmologie, dans la sclérose latérale amyotrophique (SLA), la dystrophie musculaire de Duchenne (DMD), mais aussi pour des pathologies du foie et cardiaques, la plupart du temps dans des indications orphelines pour lesquelles aucun traitement n’est actuellement disponible. Une procédure accélérée de mise sur le marché peut donc être accordée par les autorités de régulation. Dans ce contexte d’expansion, la participation au salon américain est stratégique. “ BIO US est un événement important qui nous permet de rencontrer nos clients et de potentiels nouveaux clients, ainsi que d’améliorer notre visibilité au sein de l’industrie”, conclue Patrick Lansky.