Traditionnellement positionné sur les traitements contre les maladies cardiovasculaires, Daiichi Sankyo intensifie la recherche en oncologie depuis dix ans. Cette mutation s’appuie sur un pipeline de produits en croissance, des partenariats stratégiques et un renforcement de la R&D.
« Daiichi Sankyo France est profondément engagé à repousser les frontières de la lutte contre le cancer, en mettant à disposition des patients des solutions thérapeutiques innovantes, grâce à la R&D de pointe menée par le groupe » explique Benoît Escoffier, Directeur général de Daiichi Sankyo France.
Daiichi Sankyo compte parmi les 25 laboratoires les plus importants au monde. Implanté dans 27 pays, il emploie 16 000 collaborateurs, pour un chiffre d’affaires de 9 milliards de dollars. Présent depuis 2003 dans l’Hexagone, Daiichi Sankyo France se positionne aujourd’hui comme la première filiale commerciale européenne du Groupe en oncologie. Ses effectifs ont triplé en deux ans.
Lorsqu’il s’est agi de choisir l’implantation géographique d’un centre européen de R&D, le choix du laboratoire s’est naturellement porté vers la France. Une vingtaine de nouveaux collaborateurs a donc complété le pôle France situé en région parisienne, à Rueil-Malmaison, depuis mai 2020. Le siège du groupe en Europe est quant à lui situé en Allemagne, à Munich.
“La France est reconnue mondialement pour son expertise en oncologie. Elle s’appuie sur des instituts de recherche réputés, et les réformes engagées par les autorités favorisent l’accès à l’innovation” explique Benoît Escoffier, Directeur général de Daiichi Sankyo France.
Aujourd’hui, 25% du chiffre d’affaires sont consacrés à la R&D et 85% à 90% de la R&D portent sur l’oncologie. Daiichi Sankyo dispose d’un solide pipeline de molécules et espère “entrer dans le top 10 des laboratoires pharmaceutiques en oncologie d’ici 2030 et dans le top 3 en termes croissance » ajoute le Directeur général France.
Il y a trois ans, le laboratoire a lancé Enhertu (trastuzumab déruxtécan), son premier anticorps conjugué (ADC), aux Etats-Unis, et en France, en Juillet 2020 (où 1400 patients atteints d’un cancer du sein HER 2+ en bénéficient). Sur cet ADC, ainsi que sur le Datopotamab déruxtécan, Daiichi Sankyo est en alliance pour le développement et la commercialisation avec AstraZeneca depuis mars 2019.
Par ailleurs, la R&D met au point, grâce à de nouvelles techniques, des procédés de fabrication de nouvelles molécules basés sur l’ARN messager et les nanotechnologies, principalement en oncologie. A l’horizon 2030, une dizaine de nouvelles indications devraient être lancées dans la prise en charge de plusieurs types de cancers (sein, colorectal, poumon non à petites cellules, ovaire,…).
Daiichi Sankyo a également noué des partenariats sur des études de recherche avec l’Institut Gustave Roussy et le LYSA (the Lymphoma Study Association), groupe coopérateur francophone qui fédère l’ensemble des médecins menant des projets de recherche clinique et translationnelle dans le domaine du lymphome.
Crédit du photographe : Jean Chiscano