En 2019, les téléconsultations en Europe ne représentaient que 0,1% des consultations, soit à peine 10 000 téléconsultations par jour. La crise du Covid-19 a fortement accéléré le développement de ce mode de consultation, avec un pic à 27% en France lors des confinements du printemps 2020. Depuis, la tendance s’est stabilisée. Selon le baromètre exclusif du GERS Data pour Mind Health, les consultations à distance représentent environ 4 % du total des consultations en médecine générale en juin 2021, laissant une belle marge de croissance au secteur. 

Mais un écueil persiste : l’impossibilité de mener l’examen clinique du patient comme au cabinet médical. 

I-Virtual y répond en apportant la brique manquante à la téléconsultation : Caducy, un outil révolutionnaire issu de 5 ans de R&D, qui permet de mesurer les paramètres vitaux à distance et sans contact grâce à la photopléthysmographie, un procédé optique permettant de détecter les variations du volume sanguin dans les tissus superficiels, grâce à la variation de la pigmentation de la peau. 

Le fonctionnement est très simple. Le patient se filme en selfie pendant 30 secondes avec l’application, depuis son ordinateur, sa tablette ou son smartphone, et Caducy en déduit en quelques secondes la fréquence cardiaque, la fréquence respiratoire, la variabilité de la fréquence cardiaque et le niveau de stress du patient, en s’appuyant sur des algorithmes avancés d’analyse du signal et d’intelligence artificielle.

« Nous ajouterons prochainement la tension artérielle et la saturation en oxygène dans le sang. D’autres paramètres suivront dans les prochaines années » ajoute Alexis Collard, ingénieur marketing chez I-Virtual.

De nombreux débouchés à l’étude

La solution e-santé Caducy en cours de marquage CE comme dispositif médical, pourra être intégrée aux plateformes de téléconsultation. Le but, améliorer la prévention et le diagnostic, et assurer un meilleur suivi à domicile des patients atteints de maladies chroniques.

« Caducy pourrait également permettre d’orienter le patient en pharmacie, aux urgences dans les hôpitaux, ou encore servir au diagnostic lors des appels au SAMU » ajoute Alexis Collard.

I-Virtual a levé 2,5 millions d’€ début 2021 afin de commercialiser sa solution e-santé dans les mois qui viennent.