Situé à Villejuif et Chevilly-Larue, aux portes de Paris, l’Institut prévoit en outre d’investir 375 millions d’euros dans de nouveaux équipements dédiés aux soins et à la recherche d’ici 2030. Ce montant vise à renforcer ses projets immobiliers dans un quartier en pleine expansion.
L’Institut aspire à devenir le « Kendall Square » français, en référence à la communauté de Boston dédiée aux biotechnologies. Le professeur Fabrice Barlesi, directeur général de Gustave Roussy, souligne l’importance de transformer la recherche en produits thérapeutiques pour les patients.
Estimé à 150 millions d’euros, le futur complexe de recherche sera le plus gros projet d’investissement du centre. Il accueillera des recherches en immunologie, oncologie et analyse de données pour favoriser les échanges entre les équipes. Des recrutements sont également prévus pour compléter les équipes actuelles, la pose de la première pierre étant prévue pour février 2025.
Réflexions sur le site de Gustave-Roussy à Chevilly-Larue
Ce n’est pas le seul projet majeur que Gustave-Roussy va entreprendre. Entre 2025 et 2030, l’institution poursuivra également la rénovation de son bâtiment principal datant des années 1980. “Nous dépensons en moyenne 20 millions d’euros par an pour rénover nos quinze étages“, déclare Sylvain Ducroz, directeur général adjoint de l’Institut. L’oncologie est le département le plus récent à avoir bénéficié de ces travaux
Parallèlement, des discussions sont en cours sur l’avenir de la branche de Chevilly-Larue, située à proximité. Avec seulement 150 employés, sur un total de 3 300, le site est principalement dédié à l’administration et aux soins de soutien au sein du nouveau centre “My Care” ouvert en octobre 2024.
“Les équipes administratives de Chevilly-Larue seront rapatriées à Villejuif d’ici 2027”, explique M. Ducroz. À ce stade, l’avenir de la partie qui ne sera plus utilisée est encore en discussion. “Aucune décision ferme n’a été prise concernant ce site”, dit-
Ces nombreux investissements sont assurés par un autofinancement allant jusqu’à 190 millions d’euros, des dettes et de la philanthropie. L’établissement bénéficie également du soutien de l’État à hauteur de 30 millions d’euros
Ces nouveaux équipements s’ajouteront à ceux en cours de construction dans le cadre du développement du Paris-Saclay Cancer Cluster, dont l’Institut Gustave-Roussy est l’un des cinq membres fondateurs. C’est un moyen de réunir en un seul endroit l’écosystème des startups, des laboratoires, des entreprises et des chercheurs pour lutter contre le cancer
Un modèle pour les soins de santé en France
Avec ses investissements ambitieux et ses projets de développement, Gustave-Roussy se positionne comme un modèle dans le secteur de la santé en France. En visant à devenir un centre de recherche et de soins de premier plan, l’Institut joue son rôle dans le renforcement de l’excellence française dans la lutte contre le cancer. Ces initiatives démontrent l’engagement de la France à innover et à exceller dans le domaine de la recherche et des soins, attirant ainsi l’attention et l’association de partenaires nationaux et internationaux.