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Les start-up françaises de l'e-santé lèvent 400 millions d'euros en 2020

La France se positionne de plus en plus comme un acteur majeur de la santé numérique

19 Mar 2021

La France se positionne de plus en plus comme un acteur majeur de la santé numérique. En 2020, les fonds levés par ses start-up de l’e-santé ont dépassé 391 millions d’euros contre 516 millions d’euros un an plus tôt, un chiffre il est vrai porté par la levée de fonds record de Doctolib.

Ce montant représente 7,3 % des sommes levées par l’ensemble des start-up de la French Tech. Celles-ci sont estimées à 5,39 milliards d’euros pour 620 sociétés, selon le baromètre EY du capital-risque en France. L’e-santé s’impose comme l’un des secteurs technologiques les plus résilients.

Les secteurs de la télémédecine, de la R&D et de l’aide au diagnostic concentrent la grande majorité de ces levées, dans une année marquée par la pandémie de Covid-19. Sur la cinquantaine de sociétés ayant collecté des fonds, cinq jeunes pousses ont franchi la barre des 30 millions d’euros : Withings (53 M€), Alan (50 M€), Medadom (40 M€), Robocath (40 M€) et le spécialiste de l’IA médicale, Owkin (39 M€).

Filière de e-santé française au niveau mondial

Derrière ce peloton, on retrouve Inato qui a levé 14 millions d’euros pour développer une plateforme d’automatisation de la recherche de partenaires dans le cadre d’essais cliniques. Le secteur de l’aide au diagnostic tire également son épingle du jeu. Ainsi, la jeune pousse Gleamer qui édite un logiciel de détection de fractures a réuni 7,5 millions d’euros.

Ces levées de fonds viennent encourager la volonté du président Emmanuel Macron de structurer une filière de santé numérique française au niveau mondial. Pour cela, un vaste projet de campus sera lancé en 2021 – baptisé PariSanté – doté d’un investissement de 400 millions d’euros

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