Santé et bien-être au cœur des hôpitaux
Seuls 30% de notre état de santé dépend de nos gènes et soins médicaux, ce qui signifie que les 70% restant dépendent de notre environnement. Le cabinet d’architectes AIA Life Designers privilégie une construction ventilée naturellement, végétalisée et bas carbone, et met l’accent sur la vue, la lumière naturelle pour créer un environnement relaxant pour les patients et les soignants.
(Mahfoud Bennacer et Simon Tsuderos, AIA architectes Paris)
Relocaliser les structures de soins à proximité des lieux de vie
Sur les 25 dernières années, les gros hôpitaux français ont été construits en périphérie des villes. Orpea relocalise au centre-ville les établissements de soins pour favoriser la proximité avec les patients et l’intégration du système de soins dans la ville.
(Emmanuel MASSON, Vice-Président exécutif en charge du développement du réseau, Orpea)
Il est essentiel de mettre en place des structures de soins au plus près des habitants dans les pays pauvres, et de promouvoir un système mutualiste pour permettre l’accès gratuit aux soins pour les plus pauvres.
(Yannick Lucas, Directeur Affaires publiques, Mutualité Française)
Digitaliser le parcours de soins
C’est le défi technologique des établissements de santé. Enovacom connecte l’hôpital à la ville, pour que les soignants puissent saisir les informations concernant un patient dans un dossier en ligne (sur un cloud sécurisé) accessible à tous les soignants en contact avec ce patient par la suite.
(Simon Chassain, Directeur commercial, Enovacom, Orange)
Le digital doit jouer un rôle fondamental pour améliorer la circulation de l’information entre les établissements de soins et le patient, avant, pendant et après son séjour à l’hôpital.
(Sébastien Duré, cofondateur et directeur opérationnel, Hoppen)
Améliorer l’empreinte environnementale des hôpitaux
Le traitement des déchets médicaux représente 1 kg/jour par lit occupé, soit pour un hôpital de 100 lits, 3 tonnes par mois de déchets à transporter par camion pour les faire incinérer.
L’entreprise Tesalys propose de trier et traiter ces déchets sur site grâce à une machine de décontamination. A la clé, une réduction de 80% du volume des déchets médicaux. Mieux, 96% de ce qui reste, une fois décontaminé, peut être recyclé avec les déchets classiques.
(Miquel Lozano – Président de Tesalys)