Spécialiste de l’évaluation de la douleur, Mdoloris adresse aujourd’hui une problématique sensible,
tant pour les personnels médicaux que pour les proches des malades : savoir s’ils souffrent.
ANI Guardian s’attache sur l’avant-bras. Il fonctionne en wireless et est connecté à
une application smartphone. Ce bracelet est donc plus simple d’usage et plus ergonomique que les
moniteurs de la douleur actuellement disponibles sur le marché, fonctionnant avec des
électrodes. Il convient aux patients des services de médecine palliative, aux patients
polyhandicapés, aux personnes autistes ou souffrant de maladies neurodégénératives du type
Alzheimer.
“ANI Guardian mesure de manière efficace le niveau de confort quant les patients eux-mêmes
sont incapables de faire un feedback. C’est assez exceptionnel ! Cela permet d’avoir une visibilité
fiable et dans le temps à partir de laquelle on peut agir pour améliorer ou maintenir le niveau de confort”, Fabien Pagniez , CEO de MDoloris Medical Systems.
Cette nouvelle solution bénéficie des recherches menées depuis 23 ans par Mdoloris et le
laboratoire Inserm (Centre d’investigation clinique et innovation technologique ) du CHRU (Centre
hospitalier régional universitaire) de Lille, dans le nord de la France.
La société dispose de la seule technologie au monde capable de mesurer en temps réel et de manière
non-invasive l’activité du cerveau reptilien. L’ANI (Analgesia Nociception Index) était jusqu’ici
indiquée lors des anesthésies générales ou en service de réanimation pour les patients endormis
artificiellement. “Les médecins anesthésistes-réanimateurs peuvent ainsi savoir à quel point
l’organisme du patient a mal ou pas pour ensuite délivrer la quantité exacte d’anti-douleurs qui
convienne”, explique Fabien Pagniez , CEO de MDoloris Medical Systems.
Mais tous les organismes sont différents et évoluent. Il y a par exemple des moments plus ou moins
douloureux pendant une opération chirurgicale. Et les anti-douleurs ont des délais d’action
variables. “Sans ce sytème de mesure efficace dans le temps, il est impossible de connaître la
quantité exacte adaptée à chaque personne”, ajoute le CEO.
Grâce à cet outil, les patients sont plus stables, ils se réveillent plus vite et sans douleurs et cela
évite les risques liés au surdosage (dépressions respiratoires, bradycardie, métastases pour les
patients cancéreux,…). Le patient quitte en moyenne l’hôpital 11% plus vite.
Ce nouveau produit a été réalisé en partenariat avec la société française PPRS. Elle fabrique le
bracelet et Mdoloris récupère le signal physiologique et le soumet à un algorithme dédié.
Cette technologie sera accessible à tous, y compris aux particuliers, à l’été 2023, après avoir été
testée par les plus grandes universités du monde et validée par des publications scientifiques.
Créée voici 12 ans, Mdoloris est aujourd’hui présent dans 78 pays. Plus de 4000 de ses moniteurs
sont commercialisés sur le terrain et 450 000 patients ont à ce jour bénéficié de ses solutions, dont
30% de nouveaux-nés. La société a investi 24 millions d’euros pour imposer sa technologie comme référence mondiale.