La crise sanitaire liée au Covid-19 a mis en lumière le nécessaire traitement de l’air et sa purification. Sur ce secteur, nombres d’entreprises françaises tirent leur épingle du jeu. C’est le cas de Natéo Santé, une TPE située en Loire-Atlantique. Utilisés dans les hôpitaux mais aussi dans les lieux publics tels que les entreprises, les crèches ou les commerces, les purificateurs d’air qu’elle commercialise ont fait l’objet d’une très forte demande en Chine aux premières heures de la pandémie.
Autre entreprise du secteur, Calistair, une société à l’origine bretonne devenue franco-allemande, fabrique des solutions innovantes de décontamination de l’air ambiant, en piégeant et détruisant gaz, bactéries (comme le staphylocoque), polluants chimiques et virus présents dans l’air. Son purificateur d’air mobile, le C300, récemment lancé sur le marché, éliminerait 99,4 % du coronavirus. Un argument de poids au moment où la reprise du travail physique en entreprise et notamment dans les bureaux se fait attendre.
Production made in France
Autre exemple d’une production made in France, Partnering Robotics, une entreprise française de la deeptech considérée comme une future licorne par la Commission européenne, est justement à l’origine d’une gamme de robots statiques et mobiles conçue pour détecter la pollution et purifier l’air ambiant.
Le coronavirus n’explique pas à lui seul la demande pour les purificateurs et épurateurs d’air. L’air des bureaux serait ainsi, en moyenne, huit fois plus pollué que celui de l’extérieur. La faute notamment aux formaldéhydes, des composés organiques présents dans les produits d’entretien, aux phtalates contenus dans les sols en PVC et aux particules dégagées par les ordinateurs et les photocopieurs.